L’art urbain de la peau

Établi sur la rue Rachel Est au cœur du Plateau-Mont-Royal depuis 2021, Le Malandrin s’est affirmé comme un pilier montrélais dans le domaine du tatouage. Sa réussite se base sur une approche à la fois simple et ambitieuse : rassembler des artistes aux styles diversifiés, aptes à satisfaire tous les goûts esthétiques, tout en proposant un service complémentaire peu courant dans le domaine, celui de l’effacement de tatouage au laser.

Dans une ville où les tatouages sont partout, le studio se distingue grâce à sa variété de styles et l’opportunité de réajuster, rectifier ou supprimer des choix antérieurs. Le Malandrin n’est pas uniquement un endroit où l’on marque une idée sur la peau : c’est un lieu où l’on expérimente, on ajuste, on réinvente.

Le tatouage traditionnel : l’héritage réinterprété

À Malandrin, de nombreux artistes mettent en avant le tatouage traditionnel avec fierté. Joana et Dom ont fait de cela leur domaine de prédilection : des lignes nettes, des couleurs éclatantes, des symboles universels (roses, dagues, ancres, crânes) évoquant l’apogée du tatouage occidental.

Ce style attire autant les puristes que les nouveaux arrivants. Son aspect clair, sa puissance visuelle et son caractère intemporel font de lui une option fiable pour ceux qui désirent un tatouage distinctif, capable de résister à l’épreuve du temps sans se dévaloriser.

Le néo-traditionnel : combinaison de modernité et d’expressivité

Alors que le style traditionnel privilégie la simplicité et l’efficacité, le style néo-traditionnel approfondit davantage la richesse visuelle. Marco, un des fondamentaux du Malandrin, a fait de ce dernier son domaine d’exploration, alliant influences japonaises et contemporaines. Le style néo-trad exploite les nuances, la profondeur et des sujets plus vastes, allant de la représentation d’animaux majestueux à l’évocation de scènes fantastiques.

Le style néo-traditionnel est parfait pour ceux qui désirent fusionner le patrimoine classique du tatouage avec une note plus contemporaine et expressive. Cela donne lieu à des œuvres plus minutieuses, généralement de grande envergure, qui transforment le corps en une véritable toile vivante.

L’exemplification : le dessin comme moyen d’expression

Sur une note différente, Simone et Bobby présentent au studio leur interprétation illustrative du tatouage. C’est ici que le trait prend le dessus : des lignes délicates, des compositions influencées par le dessin contemporain, parfois épurées, parfois riches en détails.

Le style illustratif vise ceux qui désirent un tatouage ayant l’apparence d’un croquis tiré d’un carnet de dessinateur. Cela offre une plus grande liberté, moins de rigidité, et permet de représenter sur la peau des mondes très individuels, qu’ils soient nourris de la bande dessinée, de l’art abstrait ou du dessin réaliste.

Classique et Japonais : les bases réinterprétées.

En plus de ces courants, Le Malandrin continue de mettre en avant les grands classiques. Jessica perpétue l’esprit traditionnel avec des créations colorées et éclatantes, issues des premières vagues de tatouage aux États-Unis. Marco, pour sa part, s’aventure aussi dans l’univers japonais, avec ses dragons, ses fleurs et ses arrangements impressionnants qui suivent le mouvement du corps dans toute sa dynamique.

Ces deux styles illustrent que le tatouage est un art fortement enraciné dans les traditions, tout en étant constamment réinventé par les diverses générations d’artistes.

Le détatouage : estomper pour mieux redéfinir.

La singularité du Malandrin réside dans son service de retrait de tatouages. Cette option est rare parmi les studios à Montréal, et encore plus quand elle est associée à une expertise spécifique. Felix, spécialiste en effacement de tatouages au laser, guide les clients désireux d’éliminer un tatouage devenu inconfortable ou de préparer la surface pour une nouvelle œuvre.

Le processus de détatouage ne vise pas nécessairement l’élimination totale : il peut également être utilisé pour estomper un tatouage existant afin de faciliter son camouflage par un nouveau design. Cette méthode reflète parfaitement la vision du studio : un tatouage n’est pas permanent, il est susceptible de changer, de se modifier ou de s’effacer pour faire place à une nouvelle narration.

Entre improvisation et projets à long terme.

L’un des attraits du Malandrin réside dans sa souplesse. Il est évident que des rendez-vous préparatoires sont indispensables pour les pièces de grande taille. Cependant, le studio offre également des sessions sans réservation du mardi au samedi, de midi à 18h. Cette formule séduit les adeptes de la spontanéité, désireux de marquer un souvenir de voyage, une pensée soudaine ou un petit croquis symbolique.

Cette dichotomie – entre l’élaboration minutieuse des grandes œuvres néo-traditionnelles ou japonaises, et l’aspect éphémère des tatouages improvisisés – illustre parfaitement la nature du Plateau : un quartier à la fois bohème et professionnel, où l’art est omniprésent au quotidien.

Un espace qui coexiste avec le Plateau.

Le Malandrin, au-delà des stylistiques et des méthodes, est profondément ancré dans son milieu. Le Plateau-Mont-Royal est réputé pour sa vivacité culturelle, ses fresques murales, ses studios, ses pubs où l’inventivité se manifeste sans arrêt. Le studio trouve sa place dans ce contexte, en se positionnant comme un espace où résidents et visiteurs ont la possibilité de laisser leur empreinte personnelle.

Le studio, avec ses murs décorés d’art, ses végétaux et son atmosphère chaleureuse, ne donne pas l’impression d’être un atelier sans caractère. C’est un lieu qui se veut être un atelier d’artiste urbain, où on vient aussi bien pour converser que pour obtenir un tatouage.

Un studio naissant déjà incontournable.

En l’espace de quelques années seulement, Le Malandrin a construit une réputation robuste. Les retours de clients soulignent l’excellente qualité de l’accueil, le professionnalisme des artistes et les pratiques irréprochables en matière de sécurité. Cependant, ce qui est le plus souvent souligné, c’est la capacité du studio à satisfaire toutes les demandes : du petit tatouage subtil à l’œuvre de grande envergure, de la conception à l’effacement.

C’est cette capacité d’adaptation – et cette réceptivité à tous les genres – qui a permis au studio de se distinguer sur un marché montréalais en constant mouvement.

Responsabilité du fabricant : que faire en cas de défaut de produit au Québec ?

Un produit défectueux peut entraîner des blessures, des pertes financières ou des dommages importants à des biens. Que ce soit un électroménager qui prend feu, une pièce mécanique mal conçue ou un médicament mal étiqueté, la responsabilité du fabricant est un pilier du droit civil québécois. Cet article explore en détail les recours possibles, les types de fautes reconnues par les tribunaux et les étapes à suivre lorsqu’un produit cause un préjudice.

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Montréal, 2025, et les guêpes.

Avec l’arrivée des beaux jours à Montréal, les guêpes deviennent des visiteurs fréquents dans nos jardins, nos balcons et parfois même à l’intérieur de nos maisons. Bien qu’elles jouent un rôle crucial dans l’écosystème, leur présence peut rapidement devenir une source d’inquiétude, surtout lorsqu’elles s’approchent trop près des espaces de vie. Cet article vous guide pour mieux comprendre ces insectes, apprendre à les identifier, adopter des mesures préventives et, si nécessaire, les éliminer de manière sûre et efficace.

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Pourquoi tant de couples québécois se disputent… à cause du ménage?

La répartition des tâches ménagères est l’un des plus grands déclencheurs de conflits dans les couples québécois, selon de récentes études. Dans un contexte où les deux partenaires travaillent souvent à temps plein, le temps consacré à l’entretien de la maison devient source d’injustice ressentie, surtout quand les attentes ou les standards de propreté divergent.

Une charge mentale encore inégalement partagée

Bien que les mentalités aient évolué, la charge mentale du ménage repose encore majoritairement sur les épaules des femmes, même dans les foyers progressistes. Faire les listes, prévoir les produits, organiser le nettoyage de fond, suivre le roulement du linge : tout cela pèse sur le quotidien.

Des solutions modernes à un vieux problème

Pour plusieurs couples québécois, faire appel à une aide professionnelle est une solution de paix domestique. Des entreprises locales spécialisées offrent aujourd’hui des services ponctuels ou réguliers qui permettent aux familles de retrouver un équilibre. Il ne s’agit plus de luxe, mais de choix stratégique pour la santé du couple.

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Le gain de temps, mais aussi de sérénité

En délégant le ménage à des professionnels, certains couples disent mieux respirer : les disputes diminuent, chacun retrouve du temps personnel, et les corvées ne deviennent plus des reproches silencieux. Des entreprises bien cotées dans la grande région de Montréal, avec des services en ligne et des équipes formées, répondent précisément à ce besoin grandissant.

Une nouvelle manière de gérer son couple

Le ménage est souvent vu comme un reflet du respect mutuel dans une relation. En professionnalisant cette tâche, les couples choisissent d’investir non seulement dans leur maison, mais dans leur harmonie à travers, notamment, des services de nettoyage résidentiel.

Le coût du neuf ; les éléctros que l’on doit réparer

Chaque année, des montagnes d’électroménagers finissent en décharge… Cette sentence, aussi brutale qu’elle puisse paraître, est une réalité qui pèse lourdement sur la conscience écologique contemporaine. Dans un monde où les ressources s’amenuisent à vue d’œil et où l’urgence climatique tambourine à la porte de nos consciences, la réparation des appareils électroménagers émerge comme un impératif catégorique. Non, ce n’est pas simplement une question d’économie monétaire; c’est une responsabilité envers notre planète. Le coût du neuf transcende l’étiquette de prix pour s’inscrire dans le bilan carbone de nos sociétés.

La facilité avec laquelle nous remplaçons notre grille-pain usé ou notre réfrigérateur capricieux est devenue symptomatique d’une culture du jetable qui sévit sans merci. Pourtant, derrière chaque nouvel achat se dissimule une chaîne de production gourmande en énergie (et pas uniquement électrique), des matériaux souvent non renouvelables et un processus logistique mondialisé qui laisse des empreintes carbone gigantesques… Des empreintes que nous préférerions ignorer mais qui s’impriment indélébilement sur le visage de notre environnement.

Il est donc temps de changer de paradigme; de considérer chaque objet non comme un bien éphémère mais comme un compagnon durable. Réparer ses éléctros, plutôt que remplacer devient alors une devise qui résonne avec les principes d’une économie circulaire, où chaque composant est valorisé au maximum avant d’envisager son remplacement. En prenant cette voie, nous entamons un dialogue respectueux avec la nature et nous inscrivons dans une démarche véritablement durable.

La Réalité du Recyclage

Le recyclage, souvent vanté comme solution miracle au problème des déchets, cache une vérité moins reluisante… La plupart des électroménagers contiennent des matériaux difficiles à séparer et à recycler efficacement: plastiques complexes, métaux rares (quand ils ne sont pas précieux!), circuits imprimés… Face à cette complexité technologique, les filières de recyclage se retrouvent parfois désemparées – voire impuissantes.

De plus, le recyclage n’est pas une fin en soi; il requiert également de l’énergie et peut générer des pollutions secondaires. Il convient donc de se rappeler que la hiérarchie des solutions écologiques place le recyclage après la réduction et la réutilisation… Ce sont ces derniers qui doivent primer dans nos décisions quotidiennes concernant nos biens matériels.

Enfin (et c’est loin d’être anodin), même lorsque le recyclage est possible, il entraîne fréquemment une dégradation des matériaux: on parle alors de « recyclage descendant ». Le plastique récupéré devient souvent moins résistant et ne peut servir qu’à fabriquer des produits de qualité inférieure – quand il ne termine pas incinéré… car combien de plastique pour fabriquer une simple laveuse ou sécheuse ?

L’Impact Caché du Neuf

Lorsque vous achetez un nouvel appareil électroménager… Savez-vous vraiment ce que vous achetez? Au-delà de ses fonctionnalités brillantes et son design attrayant, chaque produit neuf charrie avec lui tout un cortège invisible: extraction minière (souvent controversée), consommation énergétique industrielle monumentale, gaz à effet de serre liés au transport international…

C’est ce qu’on appelle « l’énergie grise »: l’énergie consommée tout au long du cycle de vie d’un produit avant même qu’il n’atteigne le consommateur. Et lorsque cet appareil rend l’âme après quelques années seulement (victime parfois d’une obsolescence programmée?), cette énergie grise se transforme en fardeau gris pour l’environnement.

D’autant plus que le coût financier du neuf inclut non seulement le paiement immédiat mais aussi les dépenses futures associées à son utilisation: consommation électrique accrue due aux caractéristiques « performantes », maintenance spécifique et pièces détachées coûteuses…

Le Pouvoir de la Réparation

Heureusement, il existe un contre-pouvoir puissant face à cette tendance du tout-neuf: la réparation. De nombreuses associations militent pour la valorisation du savoir-faire manuel et technique permettant de donner une seconde vie aux appareils (« Repair Cafés », ateliers participatifs…). Ces initiatives encouragent non seulement la durabilité mais aussi l’appropriation personnelle des objets qui peuplent notre quotidien.

La réparation crée ainsi un lien affectif entre l’utilisateur et son bien: lorsqu’on a remis soi-même son mixeur en état ou changé le moteur d’un ventilateur avec l’aide d’un expert bénévole, on y attache davantage d’importance. C’est cet attachement qui peut transformer notre relation aux objets en privilégiant leur longévité plutôt que leur renouvellement incessant.

En outre, opter pour la réparation stimule l’économie locale: artisans réparateurs, quincailleries indépendantes (où trouver cette petite pièce indispensable), lieux d’échange communautaires… Tous tirent profit d’une telle démarche consciente. On soutient ainsi les compétences locales tout en évitant les émissions liées à une nouvelle production.

L’Éducation du Consom’Acteur

Faire évoluer les mentalités nécessite également un travail sur soi: comprendre que chaque choix a ses implications écologiques… Nous pouvons tous apprendre à être des consommateurs actifs – ou « consom’acteurs » – en prenant conscience des impacts liés à nos acquisitions.

Cela passe par l’éducation depuis le plus jeune âge: sensibiliser aux principes du développement durable, initier aux bases simples mais essentielles du bricolage domestique (changer une ampoule n’est-ce pas déjà réparer?), mettre en lumière les vertus économiques et écologiques inhérentes à ces gestes simples…

Et pourquoi ne pas intégrer dans nos cursus scolaires davantage d’apprentissages pratiques autour de la maintenance et du dépannage? Savoir diagnostiquer un dysfonctionnement sur son blender pourrait être tout aussi gratifiant – voire plus! – qu’acquérir le dernier modèle flamboyant exposé en magasin.

Vers Une Durabilité Concrète

Les actions individuelles ont leur importance mais elles doivent s’intégrer dans une politique globale favorisant la durabilité. Les gouvernements peuvent jouer un rôle clé en imposant des normes strictes aux fabricants pour garantir la longévité des produits (« droit à réparer ») et favoriser ainsi leur réparabilité.

Les entreprises ont également leur part à jouer: proposer des produits conçus pour être facilement réparables (et fournir les manuels correspondants) serait déjà un grand pas vers une prise de conscience collective afin que « durable » rime avec « désirable ».

Au final, chacun doit prendre part à ce mouvement global vers un mode de vie plus respectueux; choisir délibérément sa façon de consommer peut engendrer ce changement tant souhaitable vers une harmonie retrouvée avec notre environnement. Réparer ses électros plutôt que de racheter n’est donc pas simplement économiquement judicieux; c’est avant tout écologiquement vertueux.

« Révolution Numérique dans l’Éducation : Enjeux et Perspectives au Québec »

La Révolution Numérique a transformé de nombreux secteurs de la société, y compris l’éducation. Au Québec, cette révolution a apporté de nombreux avantages, mais aussi des défis à relever. Cet article explorera les enjeux et les perspectives de la Révolution Numérique dans l’éducation au Québec, en mettant l’accent sur les avantages, les défis, les outils technologiques, l’intégration des technologies numériques, les formations des enseignants, les enjeux pour les élèves, les perspectives futures et l’impact sur l’apprentissage.

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« L’Évolution de l’Enseignement Supérieur au Québec à l’Ère du Numérique »

L’enseignement supérieur au Québec a connu une évolution significative au cours des dernières décennies, principalement en raison de l’impact croissant du numérique. Les avancées technologiques ont transformé la manière dont les institutions d’enseignement supérieur dispensent leurs cours et interagissent avec les étudiants. Cet article explore les débuts de l’enseignement supérieur au Québec, l’impact du numérique sur ce domaine, la transformation des méthodes pédagogiques, l’essor de l’apprentissage en ligne, les avantages et les défis de l’enseignement numérique, les initiatives gouvernementales pour soutenir cette évolution, le rôle des institutions d’enseignement supérieur, la nécessité de la formation continue pour les enseignants et les perspectives pour l’avenir de l’enseignement supérieur numérique au Québec.

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« Impact de la Crise Ukrainienne sur l’Économie Mondiale »

La crise ukrainienne, qui a éclaté en 2014, a eu des répercussions profondes sur l’économie mondiale. Les tensions politiques et les affrontements armés ont entraîné une série de conséquences économiques et financières qui ont touché de nombreux pays à travers le monde. Dans cet article, nous examinerons les différentes facettes de la crise ukrainienne et son impact sur l’économie mondiale.

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La diversité culturelle est une richesse qui doit être valorisée et protégée. Au Québec, les langues autochtones font partie de cette diversité et leur préservation est essentielle pour garantir la transmission des savoirs et des traditions ancestrales. Dans ce contexte, l’utilisation de l’Intelligence Artificielle (IA) est une approche novatrice pour la recherche sur les langues autochtones. Dans cet article, nous allons explorer comment l’IA est utilisée pour promouvoir la diversité culturelle en préservant les langues autochtones au Québec.

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